MISE À JOUR DE LA SITUATION DES ANIMAUX AU GANESHAPARK.
Depuis le 11 novembre 2018 :
3 ÉLÉPHANTES SONT MORTES
- Novembre 2018 : Gintala
- Avril 2020 : Somphon
- Juin 2021 : Souaï
2 ANIMAUX SAISIS
- Wendy : la petite guenon a été saisie et mise dans un parc de conservation de la faune
- Juin 2021 - Noï : D'après l'article d'un journal thaï (ici), l'éléphanteau mâle Noï a été saisi par le chef de l'Unité des opérations spéciales pour les parcs nationaux et la conservation de la faune. Toujours selon l'article, l'éléphanteau aurait été acquis frauduleusement ET pour une somme de 800 000 THB et non 1 600 000 THB comme annoncé aux donateurs de la collecte de fonds.
La justice thaïlandaise avait tranché le 17 décembre 2019 après un an de procédure.
L’éléphante Somphon devait quitter Ganeshapark/Baan Wassanna pour le 17 janvier 2020. Elle serait alors transférée à l’hôpital pour y recevoir une nourriture et des soins appropriés avant son départ vers un vrai sanctuaire où elle aurait pu terminer sa vie en semi-liberté : Elephant Valley Thaïland.
Mr Collier a bloqué la procédure de sortie et entamé une procédure d’appel. Il devrait déposer une caution de 17 000€ pour ce faire.
Fin mars, notre avocat envoie un courrier à Mr Collier (en prison pour 3 ans 1/2 dans le cadre d’une autre affaire), lui exposant notre position si une nouvelle procédure judiciaire devait être ouverte avec son appel.
Nous publions cette position le 30 mars ici.
Le samedi 4 avril, Somphon est retrouvée morte.
Nous sommes interpellés par ce timing…
L’histoire de sa fin de vie, racontée sur Facebook par Mme Christine Pagnier-Guillot – la partenaire en affaires de Mr Collier -, ressemble étrangement à un conte de fées :
Un troupeau d’éléphants sauvages seraient venus chercher Somphon qui aurait terminé sa vie, gambadant librement quelques jours avant sa mort. Elle serait revenir mourir d’elle-même dans le camp au pied d’une autre éléphante…
Les informations que nous avons pu obtenir sont, quant à elles, très divergentes.
Oui, Somphon serait morte à l’extérieur du camp mais les circonstances et le timing de sa mort ne coïncident pas avec la version de Mme Pagnier-Guillot. Nous demandons alors de faire une autopsie de l’éléphante par un vétérinaire indépendant afin de déterminer :
– la date et l’heure approximative du décès de Somphon
– sa cause
– l’état de santé de l’éléphante au moment de sa mort.
Malheureusement, avec le lockdown actuel, cette autopsie ne pourra avoir lieu.
En 16 mois, c’est la deuxième éléphante qui meurt au Ganeshapark.
Nous sommes en droit de nous poser une question : laquelle sera la prochaine ?
Peut-être serait-il temps de se poser des questions de fond sur la gérance de ce camp…
Notre reliance à Somphon continue, tout comme notre action en justice ; et nous en ouvrirons d’autres si nécessaire. Pour la mémoire de Somphon et de Gintala.
Au revoir Somphon